APERÇU
Reconnaître vos symptômes lorsque vous vous sentez bien vous aidera à prendre des décisions lorsque vous aurez une poussée (exacerbation) de vos symptômes.
À la fin de ce module, vous aurez atteint les objectifs suivants :
Objectif 1 : Apprenez à connaître les symptômes respiratoires courants.
Objectif 2 : Apprenez à gérer vos symptômes et à savoir quand vous devez appeler votre prestataire de soins.
Objectif 3 : Faites de l’exercice avec nous 3 fois cette semaine. Continuez votre programme de marche à domicile.
Objectif 4 : Passez à l’action pour constituer votre équipe de soins et téléchargez le plan d’action pour votre maladie pulmonaire et discutez-en avec votre équipe de soins, votre soignant et votre famille.
Informations générales
Votre corps essaie constamment de maintenir ce qu’il considère comme « normal ».
Les symptômes physiques que vous ressentez, tels que l’essoufflement, la toux, la production de mucus et la fatigue, sont normaux pour tout le monde. Ils sont le moyen pour votre corps d’essayer de créer un équilibre. Chez les personnes en bonne santé, les symptômes se corrigent d’eux-mêmes lorsqu’ils sont traités.
Dans le cas d’une maladie pulmonaire chronique, votre organisme tente de réguler ce qu’il considère comme des conditions « anormales ». L’essoufflement, la toux, la production de mucus et la fatigue peuvent devenir un fardeau pour votre capacité à accomplir les activités de la vie quotidienne. Reconnaître la façon dont ces symptômes vous affectent au quotidien vous aidera à reconnaître les poussées qui peuvent conduire à des exacerbations (gravité accrue des symptômes nécessitant souvent une attention médicale).
Dans ce programme, nous ferons référence à la respiration des lèvres pincées, à la respiration diaphragmatique, à la toux grasse et à la respiration de récupération. Ces techniques de respiration vous aident à gérer vos symptômes. Regardez la vidéo ci-dessous pour en apprendre davantage. Pratiquez ces techniques lorsque vous vous sentez bien, afin de pouvoir les utiliser plus facilement lorsque les symptômes affectent votre vie quotidienne. L’utilisation de différentes techniques de respiration avant, pendant et après l’exercice aide à soulager certains symptômes respiratoires.
Essoufflement (dyspnée)
Vérification quotidienne des symptômes. Mon essoufflement est-il normal pour moi? Suis-je plus essoufflé-e que d’habitude? Est-il en augmentation depuis 2 jours?
Mon/ma prestataire de soins de santé m’a-t-il/elle proposé des solutions pour m’aider ou devrais-je l’appeler?
La dyspnée est stressante! Pourquoi suis-je essoufflé-e et que puis-je faire?
Votre dyspnée (essoufflement) peut provenir d’une difficulté à expirer si vous souffrez d’une maladie pulmonaire obstructive. Ralentissez votre rythme, essayez de respirer à lèvres pincées tout en effectuant des activités. Si nécessaire, faites une pause, détendez-vous et faites de la respiration à lèvres pincées ou de la respiration diaphragmatique pour aider à évacuer l’air emprisonné dans vos poumons.
Votre dyspnée peut provenir d’une difficulté à inhaler si vous souffrez d’une maladie pulmonaire restrictive. Ralentissez, faites une pause, détendez-vous et faites de la respiration à lèvres pincées ou de la respiration diaphragmatique. Si vous utilisez de l'oxygène à domicile, assurez-vous que votre débit d'oxygène est réglé correctement, que les raccords sont bien serrés et que votre tubulure est intacte.
Votre dyspnée peut provenir de l’utilisation de muscles que vous n’utilisez pas très souvent. Adoptez un rythme soutenu. Respirez à lèvres pincées pendant l’activité et utilisez la respiration de récupération pour créer plus d’espace pour respirer. Continuez à développer votre force et votre endurance tout au long de ce programme virtuel de réadaptation pulmonaire ou des programmes de réadaptation pulmonaire supervisés. Il est prouvé qu’en augmentant progressivement la quantité d’exercice, vous serez moins essoufflé-e à l’effort.
Votre dyspnée peut provenir d’une sensation d’oppression dans la poitrine. Faites une pause et essayez la respiration à lèvres pincées, diaphragmatique ou de récupération. Utilisez votre inhalateur de secours pour détendre les muscles de vos voies respiratoires. Si vous utilisez votre inhalateur de secours plusieurs fois par jour ou par semaine, parlez à votre médecin de vos symptômes et des options disponibles pour mieux les contrôler.
Votre dyspnée peut provenir d’un mauvais échange d’oxygène et de dioxyde de carbone, ce qui vous donne un faible taux d’oxygène dans le sang. Si vous êtes sous oxygénothérapie à domicile, faites une pause, essayez de respirer avec les lèvres pincées ou le diaphragme et vérifiez votre niveau de saturation en oxygène. Assurez-vous que votre source d’oxygène est allumée et réglée correctement pour votre niveau d’activité. Quand avez-vous fait pour la dernière fois un test de marche pour votre prestataire de soins?
Votre dyspnée peut être plus grave si vous êtes anémique, si vous avez une maladie cardiovasculaire ou si vous souffrez d'anxiété.
Toux
Vérification quotidienne des symptômes. Ma toux est-elle normale pour moi? Est-ce que je tousse plus que d’habitude? Cela dure-t-il depuis plus de deux jours?
Mon/ma prestataire de soins m’a-t-il/elle proposé des solutions pour m’aider ou devrais-je l’appeler?
Pourquoi je tousse? Que puis-je faire?
La toux est une partie normale du mécanisme de protection de votre corps, qu’il y ait ou non une maladie pulmonaire. Comprendre votre toux vous permet de savoir si vous devez prendre des mesures.
- La toux protège les poumons des allergènes comme la poussière, le pollen et les parfums, ainsi que des irritants comme la fumée ou le froid.
- La toux évacue naturellement le mucus vers le haut et hors des poumons.
- La toux peut être le résultat d’un reflux acide ou d’un écoulement postnasal. Votre prestataire de soins peut évaluer toute maladie des sinus et tout reflux acide.
- La toux peut être causée par une sensibilité alimentaire ou une réaction à un médicament.
La toux peut être le symptôme d’une maladie pulmonaire
- Une toux aiguë (à court terme) peut être le signe d’un rhume, d’une grippe, d’une pneumonie ou d’une infection à la COVID-19.
- Une toux chronique (à long terme) peut être le signe d’une maladie pulmonaire obstructive ou restrictive.
Toux chronique
Une toux qui dure plus de 8 semaines n’est pas inhabituelle chez les personnes atteintes de fibrose pulmonaire ou de MPOC. Elle peut affecter votre capacité à faire de l’exercice, à avoir des conversations et à dormir. Si vous pensez souffrir de toux chronique, parlez-en à votre prestataire de soins de santé. Pour en savoir plus sur la toux chronique, consultez nos ressources sur la toux chronique.
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- Maladie pulmonaire obstructive : un excès de mucus dans les poumons entraîne une augmentation de la toux. Parfois, le mécanisme qui déplace le mucus vers le haut et hors des poumons ne fonctionne pas efficacement en raison de lésions cellulaires ou d’une faiblesse musculaire.
- Maladie pulmonaire restrictive : augmentation du réflexe de la toux due à la production par les poumons d’une substance qui augmente la toux. L’accumulation de mucus peut résulter d’une fibrose ou d’une rigidité qui limite la capacité à prendre une respiration profonde et à produire une toux efficace..
Comment gérer votre toux sèche
- Vous pouvez contrôler votre toux en inspirant par le nez et en expirant par les lèvres pincées. Cela permet de filtrer, réchauffer et humidifier l’air qui entre dans vos poumons. Cela ajoute également une petite pression lorsque vous expirez, afin de maintenir vos voies respiratoires ouvertes un peu plus longtemps et d’éviter qu’elles ne se frottent l’une contre l’autre, ce qui peut également déclencher la réaction de la toux.
- Utilisez un humidificateur d’air
- Sirotez de l’eau chaude
- Sucez des pastilles sans sucre
- Demandez à votre médecin quel est le bon médicament contre la toux.
Comment gérer votre toux grasse ou productive
- La toux sonore (voir la vidéo des techniques de respiration)
- Utilisez un humidificateur d’air
- Demandez à votre médecin quel est le bon médicament contre la toux.
La gestion du mucus d’une toux productive sera abordée plus loin.
Les personnes atteintes d’une maladie pulmonaire chronique doivent essayer de limiter ou d’éviter l’exposition à des déclencheurs possibles par des activités extérieures et intérieures.
Évitez les déclencheurs : À l’extérieur
- Pendant les activités de plein air, minimisez les émanations de fumée, la poussière et l’exposition aux produits chimiques.
- Tenez compte de la qualité de l'air et des conditions météorologiques avant de pratiquer des activités en plein air, car le vent et l'air froid peuvent déclencher une toux.
- Envisagez de porter un masque lorsque vous jardinez, travaillez le bois ou peignez pour limiter l’exposition aux déclencheurs.
- Si vous travaillez dans un atelier extérieur, veillez à ce qu’il soit bien ventilé.
Évitez les déclencheurs : À l’intérieur
Essayez de maintenir l’environnement intérieur aussi favorable aux poumons que possible. La pollution intérieure et l’exposition à des facteurs déclenchants peuvent provoquer de la toux et aggraver l’essoufflement. Les déclencheurs comprennent :
- Les produits de nettoyage, les désinfectants à forte odeur et parfumés.
- Les parfums d’huiles naturelles, les encens, les bougies parfumées.
- La peinture, les désodorisants d’air ambiant en vaporisateur, les laques pour cheveux et les parfums
- Fumée intérieure provenant du tabagisme ou de la fumée secondaire, poêles à bois, appareils de chauffage au bois ou au charbon.
- Animaux domestiques (chats, chiens, oiseaux)
- Couettes en duvet
- Poussière et acariens des tapis et matelas
- Moisissures et champignons autour des fuites d’eau et des zones humides.
FAIT AMUSANT : arrêter de fumer vous aidera à réduire votre toux.
Une once de prévention vaut mieux qu’une livre de remèdes. Restez à jour dans vos vaccinations contre la grippe, la pneumonie, la coqueluche et le COVID. Parlez-en à votre professionnel de la santé pour vous assurer qu’ils sont sans danger pour vous.
Mucus
Vérification quotidienne des symptômes. Le mucus dans mes poumons est-il normal pour moi? Est-il de la même quantité, couleur, consistance et odeur? A-t-il changé au cours des deux derniers jours, ou ai-je développé une fièvre?
Mon/ma prestataire de soins m’a-t-il/elle proposé des solutions pour m’aider ou devrais-je l’appeler?
Pourquoi ai-je des sécrétions de mucus? Que puis-je faire?
Le mucus produit par votre corps agit comme un lubrifiant dans vos poumons, votre gorge, vos voies nasales et d’autres zones. Il empêche les tissus délicats de l’organisme de se dessécher. Le mucus aide également à se défendre contre les germes en les piégeant et en les éliminant.
Lorsque vous vivez avec une maladie pulmonaire chronique, il peut devenir difficile d’éliminer le mucus de vos poumons. L’affaiblissement du muscle respiratoire et les modifications des voies respiratoires et du tissu pulmonaire vous exposent à un risque accru d’infection si le mucus ne s’évacue pas.
L’accumulation de mucus s’explique par différentes maladies pulmonaires.
Maladies pulmonaires obstructives
Lorsque vous souffrez d’une maladie pulmonaire obstructive, les minuscules projections capillaires qui tapissent vos voies respiratoires (appelées cils) ont été endommagées par le tabagisme ou des infections respiratoires répétées. Les cils servent à déplacer le mucus dans les poumons.
- MPOC : Le mucus est piégé derrière les voies respiratoires endommagées ou dans les alvéoles endommagées.
- Bronchectasie : Les voies respiratoires se restructurent et sont moins efficaces pour déplacer le mucus.
- Fibrose kystique : Des modifications génétiques rendent le mucus épais et collant.
- Asthme : La production de mucus est une réponse inflammatoire aux allergènes et aux déclencheurs.
Maladies pulmonaires restrictives
Si vous souffrez de fibrose pulmonaire ou d’une autre maladie pulmonaire interstitielle, vous avez généralement une toux sèche et sèche qui ne produit pas beaucoup de mucus. Lorsque les personnes atteintes d’une maladie pulmonaire restrictive souffrent d’une affection qui entraîne la production de mucus, comme un virus du rhume ou une pneumonie, la rigidité des poumons rend difficile une respiration profonde pour une toux efficace.
Comment gérer votre mucus
La toux sonore (voir la vidéo des techniques de respiration) aide à conserver l’énergie lorsque vous devez éliminer du mucus.
La gravité peut vous permettre de dégager plus facilement vos voies respiratoires. Les voies respiratoires de vos poumons se ramifient dans différentes directions. Changer de position lorsque vous toussez peut parfois aider à dégager les zones de vos poumons qui ne se drainent pas bien lorsque vous êtes assis. Essayez de vous allonger sur le ventre ou sur le côté avec deux oreillers placés sous vos hanches pour prendre quelques respirations profondes avant de tousser. Essayez de vous pencher en avant au-dessus d’une chaise ou d’un gros ballon pour prendre quelques respirations profondes et tousser. Revenez lentement et prudemment à la position assise.
Le drainage autogène bronchique
Les appareils à pression expiratoire positive oscillante sont de petits outils portatifs qui créent une vibration dans vos poumons lorsque vous expirez à travers l’appareil. Cela permet de décoller le mucus dans vos poumons, ce qui facilite l’expectoration du mucus et le rend plus efficace.
La thérapie par gilet consiste à porter un gilet actionné mécaniquement pour créer des vibrations et des oscillations, ce qui détache le mucus persistant dans les poumons. Consultez votre prestataire de soins pour savoir si la thérapie par gilet est adaptée à votre cas.
Les médicaments mucolytiques décomposent la structure chimique du mucus, le rendant moins épais et moins collant, et donc plus facile à cracher.
Fait amusant : boire de l’eau, qui est sans calories, sans caféine, peu coûteuse et facilement disponible, est le moyen le plus facile de garder le mucus mince, ce qui le rend plus facile à cracher. Remarque : si vous souffrez d’une maladie qui limite votre consommation d’eau, suivez les recommandations de votre médecin.
L’importance d’être actif ou active
Être actif ou active et bouger son corps, que l’on soit atteint-e de MPOC, de bronchectasie ou d’une autre affection pulmonaire chronique, est un excellent moyen de fluidifier le mucus et de faciliter son expectoration. Nous parlons beaucoup de l’importance de l’exercice et de la façon dont il vous aide à développer votre force, mais l’exercice et l’activité peuvent jouer un rôle clé dans le maintien de la clarté de vos voies respiratoires.
Fatigue
Vérification quotidienne des symptômes. Est-ce que je me sens anormalement fatigué-e? Est-ce que je me sens fatigué-e au réveil le matin?
Si la réponse est oui, parlez-en à votre prestataire de soins. Une fatigue qui dure au moins 6 mois est considérée comme chronique. La fatigue s’aggrave avec l’activité physique ou mentale, et ne s’améliore pas avec le repos.
Pourquoi je me fatigue si facilement? Que puis-je faire?
La fatigue, contrairement à la sensation passagère de lassitude, est un manque d’énergie quotidien. Il s’agit d’une fatigue inhabituelle ou excessive de l’ensemble du corps qui n’est pas soulagée par le sommeil. C’est l’un des symptômes les plus courants de la MPOC, et l’un des symptômes les plus pénibles associés à la pneumopathie interstitielle. La fatigue peut avoir un impact sur votre capacité à travailler ou à socialiser et sur votre qualité de vie. L’exercice physique peut aider, mais ne résout pas la fatigue.
Comment gérer la fatigue et conserver son énergie
- Équilibrez les activités et les périodes de repos. Rythmez votre journée, en vous engageant dans des activités qui demandent plus d’énergie lorsque vous avez le plus d’endurance. Répartissez vos activités tout au long de la semaine. Si le dimanche est une journée tranquille pour vous, prévoyez de faire vos courses le lundi matin, lorsque vous vous sentirez mieux reposé. Faites vos courses quand il y a moins de monde et organisez votre liste par rayon pour gagner du temps.
- Simplifiez vos tâches. Laissez tremper votre vaisselle pour moins la frotter et laissez-la sécher à l’air libre.
- Préparez vos repas en vous asseyant. Planifiez pour avoir des articles à portée de main. Doublez une recette et congelez la moitié pour un autre jour.
- Rendez la salle de bain plus conviviale en installant des toilettes surélevées ou une barre d’appui pour vous aider à vous tenir debout. Utilisez une chaise de douche.
- Disposez vos articles de toilette et gardez un tabouret à portée de main pour vous raser ou vous brosser les dents.
- Faites glisser ou glisser des objets plutôt que de les soulever.
- Faites une pause lorsque vous vous sentez fatigué. Utilisez l’une des techniques de respiration incluses dans ce programme.
- Maintenez de bonnes habitudes de sommeil. Limitez la caféine plusieurs heures avant le coucher. Dormez dans un environnement frais et sombre. Établissez une routine de sommeil qui comprend des moments de détente, de relaxation et de respiration profonde. Essayez de vous endormir et de vous réveiller à peu près à la même heure chaque jour. Limitez la lumière bleue émise par les appareils électroniques portatifs et les ordinateurs pendant 1 à 2 heures avant de vous coucher.
Fait moins amusant : un faible taux d’oxygène pendant la nuit peut affecter la façon dont nous nous sentons pendant la journée. Cela peut être dû à une respiration superficielle, ce qui est différent de l’apnée du sommeil. Si vous vous réveillez fatigué, parlez-en à votre médecin.
EXERCICE
Vos étapes vers le succès
- Si vous avez un oxymètre de pouls, vérifiez votre saturation en oxygène et votre fréquence cardiaque. S’ils sont normaux pour vous, prévoyez de faire de l’exercice avec nous.
- Avez-vous évalué vos symptômes? Y a-t-il des changements dans votre toux, votre production de mucus, votre essoufflement ou votre fatigue générale?
- Avez-vous pris vos inhalateurs de contrôle à longue durée d’action ce matin? La respiration à lèvres pincées pendant l’exercice aide à réduire l’essoufflement associé à l’effort, mais certains devraient utiliser un médicament de soulagement à action rapide 15 à 20 minutes avant l’exercice.
- Le débit de votre litre d’oxygène est-il réglé comme prescrit pour l’exercice?
- Avez-vous mangé des aliments qui fournissent de l’énergie à votre corps?
- Si vous fumez encore, envisagez de suivre votre consommation de nicotine (lien vers le traqueur de tabagisme).
Nous sommes heureux que vous soyez revenu faire de l’exercice avec nous!
Rappelez-vous, ne soyez pas trop dur-e envers vous-même. Vous vous êtes bien débrouillé-e jusqu’à présent, continuez à aller de l’avant.
Augmentez progressivement la durée de vos séances de marche, de vélo ou de natation. Vous trouverez ci-dessous un guide qui vous aidera à augmenter votre temps de marche.
Programme de marche à domicile
Semaine 1
5 minutes, 5 fois par jour
Semaines 2 et 3
10 minutes, 3 fois par jour
Semaines 4 et 5
15 minutes, 2 fois par jour
Semaine 6
20 minutes, 1 fois par jour
Semaine 7
25 minutes, 1 fois par jour
Semaine 8
30 minutes, 1 fois par jour
Relaxation et méditation
Le renforcement de la relaxation et de la respiration diaphragmatique.
En utilisant la technologie : On peut trouver des méditations gratuites de 10 minutes pour la stabilité, la clarté, l’humeur, la motivation, la relaxation et le sommeil. L’Association pulmonaire du Canada ne cautionne pas l’utilisation de ces sites Web. Faites une recherche sur YouTube pour trouver des méditations gratuites.
PASSEZ À L'ACTION
En prenant confiance dans la gestion de vos symptômes, vous pourrez préserver votre santé et retrouver une bonne qualité de vie. Fixez-vous l’objectif de vérifier vos symptômes quotidiennement. Mettez en pratique les techniques que vous avez apprises dans ce module et utilisez-les régulièrement.
Parlez de vos symptômes avec votre équipe soignante.
Qui peut faire partie de votre équipe de soins
- Votre prestataire de soins primaires (médecin de famille ou infirmière praticienne) ou votre pneumologue.
- Votre infirmière
- Votre pharmacien
- Votre inhalothérapeute
- Un-e éducateur/-trice respiratoire agréé-e de l’Association pulmonaire du Canada, disponible par le biais de la ligne d’aide au 1-866-717-2673.
Points dont vous pourriez vouloir discuter avec votre équipe de soins de santé
- Que faire lorsque vos symptômes augmentent
- Quand appeler votre prestataire de soins
- Activités que vous trouvez difficiles
- Utilisation de médicaments de contrôle et de soulagement
- Élaboration d’un plan d’action pour votre maladie
My objectif
Fixez-vous comme objectif d’évaluer régulièrement vos symptômes.
Je suis sûr-e de pouvoir vérifier mes symptômes ( #fois/jour).
Mon plan d’action
Suivez les liens ci-dessous pour accéder à la version complète des plans d’action. Remplissez celui qui vous convient en fonction de votre maladie et discutez-en avec les membres de votre équipe soignante.
Mon plan d’action pour la MPOC
COMMENTAIRES
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Modules
Introduction · Module 1 · Module 2 · Module 3 · Module 4
Module 5 · Module 6 · Module 7 · Module 8 · Conclusion
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