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Le public ne connait pas les symptômes du cancer qui cause le plus de décès dans le monde

Novembre est le mois de la sensibilisation au cancer du poumon

(Ottawa) 13 novembre 2013 – Plus d'une personne sur cinq est incapable de nommer un symptôme du cancer le plus mortel au monde, selon une enquète mondiale publiée aujourd'hui.

Réalisée par Ipsos MORI pour le compte de la Coalition contre le cancer du poumon, l’étude 1 a examiné la connaissance des symptômes du cancer du poumon et la prévalence du tabagisme dans 21 pays, y compris le Canada.

Les chercheurs ont constaté que, dans l'ensemble des pays à   l'étude, 22 % des personnes interrogées se déclarent incapables de nommer au moins un symptôme du cancer du poumon, qui emporte chaque année 1,37 million de vies, dans le monde2. Chez les Canadien-nes interrogés, la sensibilisation aux symptômes du cancer du poumon suit la tendance générale – environ la moitié des répondants ayant identifié l'essoufflement comme symptôme (49 %).

« Cette enquête démontre clairement qu'il reste beaucoup de travail à   faire pour accroître la sensibilisation aux symptômes du cancer du poumon », affirme Debra Lynkowski, présidente-directrice générale de l'Association pulmonaire du Canada (APC), un organisme membre de la Coalition contre le cancer du poumon.

En 2013, on estime que 25 500 Canadien-nes recevront un diagnostic de cancer du poumon et que 20 200 en décéderont. Le cancer du poumon demeure la principale cause de décès liés au cancer chez les hommes et les femmes, au Canada, emportant plus de vies que le cancer du sein, le cancer de la prostate et le cancer colorectal réunis 3.

Il existe plusieurs facteurs de risque connus de cancer du poumon, notamment l'exposition au radon,   l'amiante et  la pollution de l'air, mais le tabagisme en est la cause principale.

En comparaison avec les autres pays étudiés, le Canada a une proportion relativement faible de fumeurs actuels (16 %), mais la plus forte proportion d'anciens fumeurs (31 %).

« Arrêter de fumer est l'une des meilleures choses que vous puissiez faire pour réduire votre risque de cancer du poumon, signale Mary-Pat Shaw, vice-présidente des programmes nationaux de l'APC. Mais tout le monde devrait surveiller la santé de ses poumons, même après avoir cessé de fumer. »

Le Dr Matthew Peters, président de la Coalition contre le cancer du poumon (composée de 31 organismes non gouvernementaux de patients, à   travers le monde), ajoute : « Les patients reçoivent souvent un diagnostic de cancer du poumon à   un stade très avancé, lorsque le traitement n'est plus une avenue envisageable. S'ils étaient diagnostiqués plus tôt, nous pourrions les traiter et sauver des vies. C'est pourquoi il est si important de connaître les symptômes. »

Le rapport révèle que le manque de connaissance des symptômes du cancer du poumon varie d'un pays à   l'autre. Les répondants de l’Égypte (48 %), de l'Argentine (42 %), du Mexique (35 %) et du Portugal (33 %) étaient les plus susceptibles de ne pas pouvoir nommer un symptôme. En revanche, moins d'un répondant sur dix de la France (7 %) et de l'Irlande (9 %) ne pouvait pas nommer de symptôme.

En général, l'essoufflement a été le symptôme le plus fréquemment identifié (en moyenne 41 % des répondants l'ont mentionné spontanément dans l'ensemble des pays), mais une proportion similaire a nommé la toux (39 %, en moyenne, dans l'ensemble des pays). D'autres répondants ont identifié des types de toux plus spécifiques, comme des crachats de sang ou une toux qui s'aggrave.

Lire le rapport complet (en anglais seulement)

Au sujet de l'enquête

Entre 500 et 1 204 individus ont été interrogés dans chaque pays, en personne ou au téléphone (enquête omnibus), entre juin et août 2013 4. Les données sont pondérées selon le profil populationnel connu de chaque pays.

L'enquête a été réalisée en Argentine, en Australie, en Bulgarie, au Canada, au Danemark, en Égypte, en France, en Allemagne, en Grande-Bretagne, en Irlande, en Italie, au Japon, au Mexique, en Norvège, au Portugal, en Slovénie, en Espagne, en Suède, en Suisse, aux Pays-Bas et aux États-Unis.

Veuillez noter que toutes les données générales sont calculées à  partir de la moyenne pour les 21 pays.

Au sujet de la Coalition contre le cancer du poumon

Fondée en 2001, la Coalition contre le cancer du poumon (CCCP) est un regroupement international d'organismes de patients; elle se consacre à  répondre aux besoins des patients du cancer du poumon. Elle est la toute première alliance de patients véritablement internationale à  promouvoir une compréhension mondiale du fardeau du cancer du poumon et des droits des patients à  un dépistage précoce efficace, à  de meilleurs traitements et à  des soins de soutien. Les organismes canadiens membres de la CCCP sont la Cancer Advocacy Coalition of Canada (www.canceradvocacy.ca), l'Association pulmonaire du Canada (www.poumon.ca) et Lung Cancer Canada (www.lungcancercanada.ca).

Au sujet de l'Association pulmonaire du Canada

Fondée en 1900, l'Association pulmonaire du Canada est l'un des organismes de bienfaisance les mieux respectés et des plus durables, au Canada, et un chef de file national en matière d'information scientifique, de recherche, d'éducation, de soutien et de plaidoyer sur les enjeux liés à  la santé pulmonaire. Pour plus d'information, visitez www.poumon.ca ou composez sans frais le 1-888-566-5864.