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Traitement

Il existe divers traitements, pour divers types de cancer du poumon. Pour choisir un traitement adéquat, le médecin tiendra compte :

  • du type de cancer
  • de l’âge et de l’état de santé général du patient
  • du stade du cancer du poumon — i.e., s’il s’est propagé à d’autres parties du corps.

Après avoir considéré tous ces facteurs, le médecin pourrait recommander un ou plusieurs des traitements suivants :

  • chirurgie
  • chimiothérapie
  • radiothérapie
  • thérapies ciblées
  • thérapie photodynamique

Chirurgie

Il existe divers types de chirurgie pour éliminer des tumeurs de cancer du poumon :

  • Pneumonectomie : ablation d’un poumon complet (le patient respire par l’autre poumon)
  • Lobectomie : ablation d’une partie (lobe) de poumon
  • Résection cunéiforme : ablation d’une partie d’un lobe de poumon
  • Chirurgie au laser : destruction des cellules cancéreuses d’une tumeur au moyen d’un rayon laser à forte intensité

Chimiothérapie

La chimiothérapie est l’administration de médicaments anti-cancer. Ce peut être sous forme de comprimés ou par voie intraveineuse (un appareil libère graduellement des gouttes de médicament dans un tube relié à une veine). D’autres formes de chimiothérapie sont administrées par injection (piqûre).

Radiothérapie

La radiothérapie utilise des rayonnements à forte intensité pour tuer les cellules cancéreuses. Elle peut être administrée par un appareil qui dirige les rayons vers la tumeur, ou par un petit implant radioactif inséré dans la tumeur ou à proximité.

Thérapies ciblées

Les thérapies ciblées sont des traitements plus nouveaux contre certains types de cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC). Il s’agit de comprimés à prendre une fois par jour.

Au Canada, deux thérapies ciblées sont approuvées pour le traitement du cancer du poumon non à petites cellules : le géfitinib (Iressa©) et l’erlotinib (Tarceva©).

Le géfitinib (Iressa) et l’erlotinib (Tarceva) appartiennent à la classe de médicaments des « inhibiteurs de la tyrosine kinase du récepteur du facteur de croissance épidermique ». Ils empêchent l’activation d’une protéine appelée « récepteur du facteur de croissance épidermique » (RFCE), qui recouvre la paroi externe des cellules. Habituellement, l’activation de la protéine RFCE envoie un signal à l’intérieur des cellules, provoquant leur division. Le géfitinib et l’erlotinib interfèrent avec le fonctionnement de cette protéine, pour empêcher les cellules cancéreuses de se développer et de se propager.

Le géfitinib et l’erlotinib ont un effet optimal chez les personnes dont les cellules cancéreuses présentent une mutation génétique spécifique, appelée « mutation activatrice de la tyrosine kinase du récepteur du facteur de croissance épidermique » (« RFCE-TK »). Toutefois, ces médicaments ciblés sont utilisés chez des patients qui présentent la mutation et dans d’autres cas dont l’état mutationnel est inconnu (qui n’ont pas passé de test de mutation).
Le chlorhydrate d’erlotinib (Tarceva) est indiqué pour les adultes atteints de cancer du poumon non à petites cellules à un stade avancé :

  • qui ont essayé la chimiothérapie, sans qu’elle n’aide à arrêter le cancer
  • ET dont le cancer présente une mutation activatrice de la tyrosine kinase du récepteur du facteur de croissance épidermique (RFCE-TK).

Le géfitinib (Iressa) a été approuvé initialement pour les adultes atteints de cancer du poumon non à petites cellules en stade avancé et qui ne répondent pas à d’autres traitements. Il a récemment été approuvé au Canada pour le traitement initial (de première ligne) d’adultes non fumeurs ou ex-fumeurs légers atteints d’adénocarcinome (une forme de cancer non à petites cellules), qui :

  • s’est propagé autour des poumons ou à d’autres parties du corps (métastasé)
  • ET présente une mutation activatrice de la tyrosine kinase du récepteur du facteur de croissance épidermique (RFCE-TK).

À l’heure actuelle, les régimes provinciaux d’assurance santé et les assureurs privés ne couvrent pas le coût du géfitinib (Iressa) comme traitement de première ligne, et il est rare que les hôpitaux fassent passer le test de mutation activatrice de la tyrosine kinase du récepteur du facteur de croissance épidermique (RFCE-TK).

Thérapie photodynamique

La thérapie photodynamique implique l’injection d’un médicament spécial qui est absorbé par les cellules cancéreuses. Ensuite, un rayon laser à forte intensité est dirigé vers le corps pour activer le médicament et aider à détruire ces cellules. La thérapie photodynamique peut servir à traiter certains cancers du poumon à un stade précoce. Elle peut aussi aider à soulager les symptômes d’un blocage des voies aériennes (le passage de l’air dans les poumons).

Quel est le but du traitement du cancer du poumon?

Le but du traitement du cancer du poumon varie selon les patients.

Aux patients qui ont des chances de guérir, les médecins prescrivent un traitement curatif. Un traitement curatif a pour but de guérir le cancer, de l’éliminer.

Si un cancer du poumon ne peut être guéri, les médecins peuvent quand même prescrire un traitement pour aider le patient à se sentir mieux — on parle alors de traitement palliatif. Le traitement palliatif vise à atténuer les symptômes. Il ne vise pas à guérir le cancer, mais bien à le contrôler.

Peu importe le stade du cancer du poumon, il existe des moyens pour aider le patient à se sentir mieux.

Est-il normal de se sentir bouleversé et surcharge d’information sur le cancer du poumon?

Oui. Un diagnostic de cancer du poumon – pour vous ou un être cher – peut être un choc et faire peur. Il est normal de se sentir bouleversé.

Certaines personnes veulent tout savoir, immédiatement, de leur cancer du poumon. D’autres ne veulent connaître que quelques détails à la fois, ou posent peu de questions et ne veulent pas en savoir plus que nécessire. Les gens ont besoin de temps et de soutien pour vivre leurs émotions et accepter un nouveau diagnostic de cancer du poumon.

La prochaine section porte sur ce à vous quoi pouvez vous attendre (pronostic). Si vous voulez en savoir plus sur le pronostic des personnes atteintes de cancer du poumon, continuez à lire. Si vous ne vous sentez pas prêt(e), vous pouvez sauter cette section.

Quel est le pronostic des personnes atteintes de cancer du poumon? Quelles sont leurs chances de guérison?

Des médecins continuent de découvrir de nouvelles façons de diagnostiquer et de traiter le cancer du poumon, ce qui donne aux patients de meilleures chances de guérison que par le passé. Mais le cancer du poumon demeure l’un des plus mortels. Les femmes canadiennes atteintes de cancer du poumon ont un taux moyen de survie de 18 % après cinq ans – c’est-à-dire que 18 % des femmes atteintes de cancer du poumon ont des chances d’être vivantes cinq ans après leur diagnostic. Les hommes canadiens atteints de cancer du poumon ont un taux moyen de survie de 13 % après cinq ans.1

Ces taux de survie sont basés sur des moyennes et ne s’appliquent pas à tous. Les mieux informés sur le pronostic d’un patient sont ses médecins. Ils connaissent bien son dossier et pourront fournir des renseignements personnalisés. Bien sûr, personne ne peut prédire l’avenir, mais les médecins font leur possible compte tenu de leur expérience et de leur expertise.

Que faire si les médecins ne nous dissent pas à quoi nous attendre, mais que nous voulons savoir?

Si vous avez des questions sur ce à quoi vous pouvez vous attendre, posez-les au médecin. Demandez-lui si le cancer peut se guérir, quelles sont les options, et ce qui peut être fait pour aider le patient à se sentir mieux. Plusieurs personnes veulent savoir à quoi s’attendre, pour se préparer.

Les personnes atteintes d’un cancer terminal peuvent recevoir des traitements pour soulager les symptômes et contrôler la douleur. Elles peuvent être traitées par des médecins et des infirmières spécialisés en soins de fin de vie, qui feront en sorte qu’elles se sentent aussi bien que possible. Elles peuvent être accueillies dans un centre ou une maison de soins palliatifs, ou recevoir des services palliatifs à domicile.

Les patients mourants veulent souvent mettre de l’ordre dans leurs documents, avoir des discussions importantes et passer du temps avec leurs proches. Même si la guérison n’est pas possible, ces personnes et leur familles peuvent espérer d’autres bonnes choses : ressentir aussi peu de douleur que possible, profiter du temps qui leur reste, et léguer un héritage pour garder leur mémoire vivante — une chanson, une lettre aux petits-enfants, un recueil d’histoires familiales ou un arbre nouvellement planté, par exemple.

Vous pouvez vous renseigner sur les centres et services de soins palliatifs et de fin de vie en visitant le Portail canadien en soins palliatifs, un site Internet à but non lucratif qui fournit des renseignements et du soutien personnalisés aux patients, aux familles et aux professionnels de la santé, pour des enjeux de fin de vie.

Où puis-je obtenir plus d’information et de soutien en matière de cancer du poumon?

La Société canadienne du cancer, un organisme à but non lucratif, offre :

  • des renseignements détaillés sur le cancer du poumon, sur son site Internet
  • une ligne d’information sans frais pour les questions liées au cancer, du soutien entre pairs et des groupes de soutien.

Lung Cancer Canada, a non-profit organization, offers a peer support program (broken link) that matches people with lung cancer (and their families and caregivers) with people who have been in similar circumstances. They also offer an information service staffed by trained volunteers.

MedlinePlus, a website from the US National Library of Medicine, offers a web page with links to reliable information on lung cancer (link to http://www.nlm.nih.gov/medlineplus/lungcancer.html).