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Maria Ospina

Université d’Alberta
Lauréate d’une bourse d’études de deux ans de la Société canadienne de thoracologie

Recherche sur l’impact des inégalités en matière de santé sur les soins respiratoires pour les Premières Nations, les Inuits et les Métis

La MPOC est la quatrième plus importante cause de décès au Canada. Pendant son stage de recherche subventionné de deux ans, la Dre Maria Ospina cherche à savoir pourquoi les populations autochtones présentent, en ce qui a trait à la MPOC, des taux de morbidité, de mortalité et de recours aux services de santé beaucoup plus élevés que le reste de la population.
On sait actuellement très peu de choses sur le fardeau que représente la MPOC et sur le type de services de santé auxquels les populations autochtones ont recours pour traiter leur maladie.
Ce manque d’information limite la capacité du système de santé de cerner les domaines prioritaires dans le traitement et la prévention de la MPOC chez les peuples des Premières Nations, les Inuits et les Métis.
Les recherches de la Dre Ospina sur la santé respiratoire des populations autochtones permettront de dresser un portrait complet des répercussions de la MPOC dans les populations autochtones de l’Alberta. À ce jour, c’est l’une des rares analyses longitudinales menées au Canada qui aborde un domaine important de la recherche épidémiologique respiratoire dans une population mal desservie. Les résultats de l’analyse aideront les décideurs et les travailleurs de la santé à concevoir des approches essentielles pour améliorer l’état de santé respiratoire de ces populations et pour orienter l’allocation des ressources en santé pour la MPOC dans les populations autochtones.
« Mon principal intérêt étant l’étude des inégalités dans la santé respiratoire, le financement de ce projet m’a motivée à poursuivre mes recherches sur les déterminants sociaux qui sous-tendent les inégalités de santé respiratoire touchant de nombreux Canadiens. Les résultats de cette étude devraient avoir des conséquences importantes sur la conception et la mise en œuvre de politiques et de stratégies de prévention efficaces contre la MPOC », dit la Dre Ospina.
« Ma recherche doctorale n’aurait pas été possible sans le solide engagement de l’Association pulmonaire du Canada à appuyer la production de saines connaissances pour promouvoir et améliorer la santé pulmonaire de tous les Canadiens. Je me sens très privilégiée d’avoir la possibilité d’y participer. »