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L’Association pulmonaire du Canada félicite le gouvernement pour sa décision sur l’amiante

Ottawa – 18 septembre 2012 - L’Association pulmonaire du Canada se réjouit de l’annonce du gouvernement fédéral de sa décision de ne plus s’opposer à  l’ajout de l’amiante chrysotile à  la Convention de Rotterdam, qui énumère des substances dangereuses. Le ministre fédéral de l’Industrie, Christian Paradis, a annoncé cette décision vendredi.

L’ajout de l’amiante chrysotile à  la Liste de produits chimiques soumis à  la procédure de consentement préalable en connaissance de cause entraînerait que tout pays importateur du produit serait complètement informé des risques qu’il pose pour la santé, et pourrait prendre une décision éclairée quant à  l’utilisation d’amiante chrysotile sur son territoire.

«  C’est un grand pas en avant; il contribuera au progrès des efforts internationaux pour combattre la maladie associée à  l’amiante  »  explique Christopher Wilson, directeur des affaires publiques et du plaidoyer à  l’Association pulmonaire du Canada. «  En ouvrant la voie à  l’inscription de l’amiante chrysotile sur la liste internationale des matériaux dangereux, le gouvernement fédéral contribue à  protéger la santé de millions de gens, à  l’échelle mondiale. »

À la lumière de nombreuses données scientifiques indiquant que toutes les formes d’amiante sont nocives pour la santé, l’Association pulmonaire a conclu que le meilleur moyen d’éliminer les maladies pulmonaires associées à  l’amiante est d’en enrayer l’utilisation. Or l’utilisation d’amiante est interdite dans la plupart des produits canadiens, mais on en fait encore l’extraction au Canada et le matériau est exporté et largement utilisé dans d’autres pays. Les personnes qui travaillent avec ce matériau ont un risque d’y être exposées et de développer des maladies associées à  l’amiante.

«  Nous félicitons aussi le gouvernement fédéral pour sa décision d’offrir jusqu’à  50 millions $ pour aider à  la diversification de l’économie des villages qui dépendent de l’industrie de l’amiante  »  ajoute M. Wilson. «  Il est essentiel de faire cesser la production d’amiante, au Canada, pour protéger la santé humaine. »

Approximativement 125 millions de personnes, à  l’échelle mondiale, sont exposées à  l’amiante dans leur milieu de travail. Plus de 107 000 personnes par année décèdent de cancer du poumon, de mésothéliome ou d’amiantose résultant d’une exposition professionnelle à  l’amiante, d’après les estimations de l’Organisation mondiale de la santé.i

Demandes de médias :

Jennifer Oakley
Gestionnaire du marketing
L’Association pulmonaire du Canada
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