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Budget fédéral : un début prometteur, mais plus d’actions sont requises

Ottawa, ON – L’Association pulmonaire du Canada applaudit le gouvernement fédéral pour l’attention qu’il porte à l’accès aux médicaments dans son budget du 19 mars. La nouvelle Agence canadienne des médicaments priorisera l’accessibilité des médicaments – un enjeu crucial pour les Canadien-nes vivant avec une maladie pulmonaire. Bien que la création de cette agence soit bienvenue, il faut faire plus pour la santé pulmonaire des Canadien-nes – notamment, des frais pour le recouvrement des coûts de la Stratégie canadienne sur le tabac devraient être prévus, pour assurer le financement soutenu de mesures visant à enrayer le tabagisme et à réduire la pollution de l’air à travers le pays.

« Nous sommes ravis de constater que la santé des Canadiens et Canadiennes occupe une place prépondérante dans le budget de cette année », affirme Terry Dean, président-directeur général du bureau national de l’Association pulmonaire du Canada.

« La création de l’Agence canadienne des médicaments est un pas important vers des soins de santé abordables et accessibles pour tous les Canadien-nes. Nous croyons fermement que toute personne devrait avoir accès aux médicaments, au Canada, quel que soit son lieu de résidence ou son revenu. »

L’appui du fédéral à la mise sur pied de l’Agence canadienne des médicaments (qui superviserait le développement d’un nouveau formulaire national pour les médicaments d’ordonnance et qui fournirait un soutien additionnel aux Canadien-nes atteint-es de maladies rares) est fort nécessaire. L’Association pulmonaire du Canada collaborera volontiers avec le gouvernement fédéral à faire en sorte que la perspective des patients continue de guider ce travail.

Par ailleurs, certains domaines auraient dû recevoir plus d’attention afin de favoriser la santé pulmonaire des Canadien-nes.

L’Association pulmonaire du Canada appuie les incitatifs proposés pour rendre plus abordables les véhicules zéro émission, mais elle constate un manque de financement pour aider les Canadien-nes à composer avec les effets du changement climatique sur leur santé, en lien avec la qualité de l’air.

Le tabac demeure la cause numéro 1 de maladie et de décès au Canada; par conséquent, une attention rehaussée et des investissements accrus sont nécessaires. L’Association pulmonaire s’était réjouie de la mention, dans le budget fédéral de 2018, d’un soutien continu à la lutte contre le tabagisme; toutefois, aucun frais n’est prévu pour le recouvrement des coûts de la Stratégie canadienne sur le tabac. Plus d’actions sont requises pour atteindre l’objectif fédéral d’une prévalence de la consommation de tabac inférieure à 5 % d’ici 2035.

Enfin, l’Association pulmonaire est heureuse de constater que des éléments comme les soins palliatifs sont abordés dans le budget de cette année, mais elle est déçue de n’y voir aucun fonds pour le Collaboratif canadien de mise en œuvre des soins palliatifs (Cadre sur les soins palliatifs).

« Nous avons hâte de poursuivre notre collaboration avec le gouvernement fédéral afin d’élever les voix des Canadien-nes affectés par la maladie pulmonaire. »

À l’approche de l’élection fédérale, cet automne, l’Association pulmonaire du Canada attend avec impatience les engagements rehaussés de tous les partis politiques à l’égard du changement climatique, de l’assurance-médicaments nationale et de l’éradication du tabagisme.