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À bout de souffle : beaucoup de Canadiens réduisent leurs activités quotidiennes en raison de la MPOC

L’Association pulmonaire du Canada presse les fumeurs d’abandonner le tabac et de mieux prendre soin de leur santé pulmonaire. 

Ottawa (Ontario), 17 janvier 2011 – Jusqu’à  79 % des Canadiens atteints d’une maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) renoncent à  certaines activités quotidiennes comme jouer avec leurs petits-enfants ou même monter les escaliers en raison de leurs symptômes. C’est ce que révèle un nouveau sondage de l’Association pulmonaire du Canada, Cessez de fumer et respirez mieux, publié à  l’occasion de la Semaine nationale sans fumée.

«  Des milliers de personnes ne profitent pas pleinement de la vie parce qu’elles ne comprennent pas la MPOC ou parce qu’elles ne savent même pas qu’elles en sont atteintes  »  affirme le Dr Jean Bourbeau, porte-parole de l’Association pulmonaire du Canada et directeur de l’unité de recherche respiratoire, épidémiologique et clinique à  l’Institut thoracique de Montréal du Centre Universitaire de Santé McGill.

La MPOC, qui regroupe la bronchite chronique et l’emphysème, est une maladie pulmonaire évolutive chronique, habituellement causée par le tabagisme, mais qui peut aussi être due à  l’hérédité ou à  des polluants en milieu de travail. Quelque 750 000 Canadiens ont reçu un diagnostic de MPOCi. Toute personne qui a déjà  fumé et qui a eu des symptômes respiratoires fréquents (toux, essoufflement, sécrétion de mucus) ou qui a des infections respiratoires à  répétition est susceptible de développer une MPOC.

Selon le sondage, 17 % des Canadiens susceptibles de souffrir de la maladie ne pensent pas que la MPOC soit aussi grave que d’autres maladies chroniques comme la cardiopathie et le diabète; or, la MPOC est la quatrième cause de mortalité au Canadaii.
Les crises pulmonaires ou les «  exacerbations de la MPOC » sont la principale cause des hospitalisations associées aux maladies chroniques au Canada, selon la Société canadienne de thoracologie. Une exacerbation de la MPOC est une aggravation soudaine et soutenue des symptômes qui peut avoir de multiples conséquences : restriction de la mobilité, essoufflement, hospitalisation et même décès du patient.

Les effets du tabagisme sur la santé et le mode de vie

Denise Bédard a appris à  42 ans qu’elle souffrait d’une MPOC. Cette coiffeuse fumait depuis l’âge de 13 ans et essayait depuis des années d’arrêter de fumer – jusqu’à  ce qu’elle prenne conscience des effets réels que sa dépendance au tabac, et les symptômes associés, avaient sur sa santé et son mode de vie.
«  Comme beaucoup de fumeurs, je ne m’attardais pas sur les effets que le tabac pouvait avoir sur ma santé jusqu’au jour où j’ai dû cesser de travailler à  cause de la MPOC, explique Mme Bédard. Je vois aujourd’hui tout le tort que je me suis fait, et je suis déterminée à  arrêter de fumer. »

Connaître les symptômes

Selon le sondage Cessez de fumer et respirez mieux, la moitié des Canadiens qui présentent un risque de MPOC (51 %) disent avoir déjà  eu un ou plusieurs symptômes courants de la MPOC, comme une toux persistante, la fatigue, la sécrétion de mucus et l’essoufflement. Chez les fumeurs actuels, 74 % présentent un ou plusieurs symptômes.
Le sondage révèle également que 39 % des fumeurs évitent de consulter un médecin pour leurs symptômes de MPOC de peur que ceux-ci soient causés par le tabagisme.
«  Pour traiter la MPOC et ralentir la progression de la maladie, il est essentiel de la détecter rapidement et d’agir sans délai, d’où l’importance de consulter un médecin lorsque ces symptômes sont présents et de demander une spirométrie, un test respiratoire simple, affirme le Dr Bourbeau. Si les patients apprenaient à  prendre en charge adéquatement et plus rapidement leur maladie, ils n’auraient pas à  renoncer aux activités de la vie quotidienne qui leur tiennent à  cœur. Nous pouvons faire beaucoup pour aider ces patients. »

L’Association pulmonaire du Canada vient en aide à  des milliers de Canadiens qui cherchent à  prendre de meilleures décisions pour améliorer leur santé pulmonaire.

Cessez de fumer – vaincre l’accoutumance

Cesser de fumer est l’une des décisions les plus importantes que vous pouvez prendre pour prévenir la MPOC. L’Association pulmonaire du Canada offre un soutien aux personnes qui désirent arrêter de fumer en fournissant de l’information sur les stratégies gagnantes et en les aiguillant vers des programmes d’abandon du tabac et des groupes de soutien locaux.

Prenez les bonnes décisions

Inscrivez-vous à  un programme de réadaptation pulmonaire, un cours spécial qui fait la promotion de l’exercice et de la nutrition. Vous apprendrez à  composer avec la MPOC et à  conserver votre énergie lorsque vous vaquez à  vos tâches quotidiennes.

Surveillez votre santé

Consultez régulièrement votre professionnel de la santé et tenez-le au courant de vos symptômes et de vos objectifs pour prendre en charge la maladie. Profitez-en pour demander à  votre professionnel de la santé d’établir un plan d’action que vous pourrez suivre pour mieux prendre soin de votre MPOC.

Prenez vos médicaments régulièrement

Il est essentiel de prendre ses médicaments en suivant scrupuleusement les directives du médecin pour mieux prendre en charge la MPOC et peut-être ralentir sa progression. Le sondage révèle que près d’un Canadien sur trois (35 %) atteint de MPOC ne prend pas toujours ses médicaments selon les directives du médecin, et un sur dix (12 %) ne renouvelle pas et ne garde pas à  portée de la main les médicaments nécessaires. En fait, 43 % des répondants ne savent même pas que la MPOC peut être soignée par des médicaments. Il est important de parler à  son médecin pour savoir quand prendre ses médicaments et pour comprendre les risques auxquels on s’expose lorsqu’on oublie de le prendre.

Autres résultats du sondage Cessez de fumer et respirez mieux :

  • 53 pour cent des répondants ne consultent pas leur médecin pour leurs symptômes de MPOC parce qu’ils croient que ce n’est rien de grave
  • 27 pour cent des Canadiens qui ont reçu un diagnostic ou qui sont exposés à  la maladie et qui ne vont pas voir de médecin pour leurs symptômes affirment que leur médecin va seulement leur dire d’arrêter de fumer.
  • 17 pour cent des Canadiens qui ont reçu un diagnostic ou qui sont exposés à  la maladie et qui ne vont pas voir de médecin pour leurs symptômes, ne pensent pas que cela ait des conséquences graves.

Communiqué de presse vidéo accessible par satellite lundi le 17 janvier
De 10 h à  10 h 30 et de 14 h à  14 h 30 (heure de l’Est)
Anik F2C/3B
Polarisation verticale, fréq. D/L 3820 MHz
Sous-porteuses audio, 6,8 gauche, 6,2 droite
problèmes avec la liaison satellite, composez le 1 800 565-1471.

Communiqué de presse vidéo également disponible par téléchargement lundi le 17 janvier:
Cliquer ici pour accéder aux séquences de qualité télédiffusion :http://www.newscanada.com/mpgdownload.asp?id=nc4167
SVP contacter cdillon@newscanada.com si vous n’avez pas votre mot de passe.

À propos de l’Association pulmonaire du Canada

Fondée en 1900, l’Association pulmonaire du Canada est l’un des organismes de bienfaisance les mieux respectés et les plus anciens au Canada, et un chef de file national en matière d’information scientifique, de recherche, d’éducation, de soutien et de plaidoyer sur les enjeux liés à  la santé pulmonaire. www.poumon.ca.
Pour obtenir de plus amples renseignements sur la MPOC et l’abandon du tabac, parlez à  votre professionnel de la santé. Pour parler à  un éducateur certifié en santé respiratoire, appelez la ligne d’assistance de l’Association pulmonaire du Canada au 1-888-566-5864.

À propos de la Société canadienne de thoracologie (SCT)

La SCT est la section médicale de l’Association pulmonaire du Canada. Elle fait la promotion de la santé pulmonaire en appuyant le milieu des soins respiratoires par le leadership, la collaboration, la recherche, la formation et le plaidoyer, et en favorisant des pratiques exemplaires dans ce domaine, au Canada. Elle conseille aussi l’Association pulmonaire du Canada sur des enjeux scientifiques et collabore avec elle à  réaliser sa vision d’« un monde sans maladie pulmonaire ».

À propos du sondage Cessez de fumer et respirez mieux

Le sondage a été réalisé par Léger Marketing pour le compte de l’Association pulmonaire du Canada. Des Canadiens présentant un risque de développer une maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) ont été interrogés sur leurs attitudes et leurs comportements. Le sondage, réalisé en ligne auprès de 806 Canadiens atteints d’une MPOC ou susceptibles de développer une MPOC, visait à  déterminer leur connaissance de la MPOC et du traitement de la maladie. Pour être jugés «  à  risque »  les répondants devaient faire l’une ou l’autre des déclarations suivantes : être d’anciens fumeurs, être fumeurs, avoir des antécédents de bronchite chronique, souffrir d’emphysème, vivre avec un fumeur modéré ou un gros fumeur, travailler ou avoir travaillé dans un environnement très pollué. Sept cents des 806 répondants ont ainsi été jugés «  à  risque ». Cent six des 806 Canadiens ont déclaré avoir reçu un diagnostic de MPOC.
Le sondage de Léger Marketing et la campagne de sensibilisation du public ont été réalisés grâce à  une subvention sans restrictions de GlaxoSmithKline Inc.

Pour plus d’informations ou pour des entrevues, veuillez communiquer avec :

Louis-Etienne Beaupré
Capital-Image
514 739-1188, poste 236
lbeaupre@capital-image.com

Chloé Lefebvre
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514 739-1188, poste 247
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