Skip to main content

Larry Graham

En tant que double greffé des poumons (en date du 21 octobre 2012) et participant fraîchement arrivé des Jeux canadiens des greffés (Moncton, Nouveau-Brunswick, 7-12 juillet 2014), je me dois de remercier l’Association pulmonaire qui a rendu tout cela possible. Je ne me serais pas rendu aussi loin sans elle. Ces gens m’ont sauvé la vie.

Ayant grandi avec l’asthme chronique et des allergies sévères, puis ayant développé la MPOC, je n’étais ni très fort ni en santé lorsque je me suis inscrit au programme d’exercice de l’Association pulmonaire.

Ce programme m’a aidé à surmonter de grands obstacles. L’inhalothérapeute Rosario Holmes m’a appris à composer avec ma maladie, la maladie pulmonaire obstructive chronique, par l’éducation et l’exercice. C’était une monitrice sévère. J’ai beaucoup appris et ça a rapporté.

On m’a appris à respirer correctement, avec les épaules baissées, à utiliser adéquatement mes inhalateurs avec le tube d’espacement, et à doser mes efforts. Depuis mon admission au programme il y a 15 ans, les exercices quotidiens m’ont permis de maintenir ma santé et ma respiration et d’éviter l’hôpital.

Chaque jour, je faisais les exercices sur chaise avec divers poids libres, les étirements et l’entraînement en force pour le haut et le bas du corps, qui aidaient spécifiquement mes muscles respiratoires, ma résistance et mon endurance. 
 
J’utilisais surtout le tapis roulant et le vélo stationnaire, jusqu’à ce qu’ils se procurent un appareil pour flexion des jambes qui a considérablement amélioré la musculature de mes jambes pour m’aider à garder mon équilibre et à me donner la force de transporter ma bombonne d’oxygène au cours des cinq dernières années.

Même si mes poumons et ma capacité pulmonaire se détérioraient, le programme m’a gardé suffisamment motivé et stable pour aller de l’avant et demander une greffe de poumons. 

La simple idée d’avoir une deuxième chance, de recommencer à zéro et de pouvoir mieux respirer m’incitait à travailler encore plus fort.

En août 2010, je suis allé faire les neuf jours de tests pour déterminer si j’étais admissible à une greffe de poumons. On m’a fait passer toutes sortes de tests comme un échocardiogramme, un test de la fonction pulmonaire, des ultrasons de l’estomac et du cœur, un test de densité des os, et plus encore.

Les résultats étaient bons et j’ai été accepté pour une greffe de poumons. Tous mes organes étaient fonctionnels sauf mes poumons. 

Le programme d’exercice de l’Association pulmonaire a fait en sorte que mes problèmes pulmonaires n’affectent pas mon cœur, même si mon état se détériorait et que ma capacité pulmonaire diminuait. 

Une autre chose que nous avons comprise est que je devais entraîner mes jambes et développer ma force pour récupérer plus vite après mon éventuelle greffe.

Photo : Aux Jeux des greffés de Moncton, Larry a participé aux épreuves des quilles, du boulingrin, du jeu de rondelles et du badminton. « Ce fut serré, mais j’ai seulement gagné une médaille de bronze au boulingrin », raconte Larry.