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Sharon Lamb

En 2003, Sharon Lamb a remarqué qu'elle avait une toux sèche et irritative. « C'était différent. Je n'étais pas essoufflée; j'avais simplement une toux sèche qui ne semblait pas s'en aller », raconte Sharon. « Alors je l'ai endurée, comme on le fait d'habitude… pendant environ un an et demi. En 2004, je suis allée consulter mon médecin. » À l'issue de cette consultation médicale, Sharon a été référée à un spécialiste qui lui a fait passer un tomodensitogramme en janvier 2005. « L'examen a révélé des tissus cicatriciels dans mes poumons, dus à la fibrose, mais nous n'en trouvions pas la cause. Je n'avais jamais eu de pneumonie ni d'autre maladie pulmonaire. Le médecin a donc diagnostiqué une fibrose pulmonaire idiopathique. »
Les premières années suivant le diagnostic se sont bien passées pour Sharon. « Ça n'allait pas si mal, au début. Puis en 2007, je suis allée à un mariage à Cuba. J'adore danser, mais j'ai constaté qu'après deux ou trois danses, je ne pouvais plus continuer. Ce n'était que deux ans et demi après mon diagnostic, et je n'étais plus capable. J'ai commencé à remarquer que j'étais essoufflée et que ça affectait réellement ma vie. Chaque année, ça empirait un peu plus. »
Sharon a été une personne active – elle aimait la randonnée, marcher avec sa mère Marg et prendre de superbes photos pittoresques, par ses temps libres, mais la fibrose pulmonaire idiopathique lui rendait de plus en plus difficile de poursuivre ses activités régulières. « J'ai eu la pneumonie deux fois et j'ai été hospitalisée », note Sharon. « Chaque fois que ça arrive, les choses s'aggravent. Les tissus cicatriciels grandissent et la respiration devient plus difficile. Au début, je prenais un supplément d'oxygène seulement la nuit, mais à présent j'en ai besoin en tout temps. Rien n'est vraiment facile, maintenant. »
Sharon travaille avec sa mère, Marg, à perdre 20 livres pour pouvoir se rendre à Toronto et attendre une greffe. Jusqu'ici, elle a perdu 7 livres, mais la démarche est difficile. « Faire de l'exercice est difficile, voire impossible », explique Sharon. « Je dois me reposer après chaque activité. Je prends une douche, je me repose. Je repasse mes vêtements, je me repose. Je m'habille, je me repose. Toutes ces choses qu'on tient pour acquises au quotidien, je ne peux pas les faire sans être essoufflée. » Mais Sharon et Marg sont déterminées à se rendre à Toronto et à accéder à la liste d'attente de greffe de poumon. « Elle n'est qu'à 13 livres d'une place sur la liste d'attente, affirme Marg, et nous continuerons de travailler fort pour qu'elle puisse aller à Toronto. »