La plupart des personnes qui ont l’asthme affirment avoir le contrôle de leur maladie, mais des études donnent à penser que cela n’est vrai que dans moins de la moitié des cas.
L’Association pulmonaire de la Colombie-Britannique tente d’augmenter le nombre de patients capables de gérer efficacement leur asthme, notamment en améliorant les communications avec les nouveaux résidents de la province.
La Colombie-Britannique accueille 16 p. cent de tous les immigrants au Canada – dont plusieurs ont des problèmes chroniques préexistants comme l’asthme, qu’ils ne maîtrisent pas.
« On observe des défis en raison des barrières linguistiques – qui sont importantes – mais aussi à cause d’un manque de confiance à l’égard du système de santé. Cela est dû en partie à des croyances culturelles et aux expériences antérieures de soins de santé, mais aussi au fait que plusieurs immigrants ne connaissent tout simplement pas notre système et nos pratiques de soins de santé », signale Kelly Ablog-Morrant, directrice de l’éducation sur la santé à l’Association pulmonaire de la C.-B.
Une récente étude des Drs Mark Fitzgerald et Iraj Poureslami, financée en partie par l’Association pulmonaire de la C.-B., a examiné les manières d’améliorer l’efficacité des communications relatives à l’asthme chez les nouveaux arrivants, en particulier dans les communautés parlant le chinois et le pendjabi.
On a tenu une série de discussions de groupe. L’objectif était de développer du matériel culturellement pertinent sur la prise en charge de l’asthme. L’approche s’est avérée très utile pour développer la confiance des patients et les aider à maîtriser leur asthme.
On a ensuite produit des vidéos présentant des membres des communautés culturelles visées, y compris des médecins de la même origine ethnique, dans la langue maternelle du public cible. Ces outils contribuent eux aussi à développer la confiance des patients et à faire en sorte qu’ils maîtrisent mieux leur asthme.
